Addict à son téléphone ? 5 astuces pour vous aider à sortir de la nomophobie !
Ce mercredi 6 février est la « Journée mondiale sans téléphone mobile ». Le smartphone est devenu une véritable drogue. Des centres de désintoxication ont même ouvert aux États-Unis. Une nouvelle addiction qui prend le nom de nomophobie, c’est-à-dire « la crainte de ne pas avoir son téléphone portable à portée de main« . Vous vous sentez prisonnier de votre smartphone ? Voici quelques conseils simples pour vous aider à décrocher.
L’addiction au smartphone est une des maladies de notre siècle. Elle a un effet dévastateur sur la vie sociale et sur l’humeur. Elle favorise l’anxiété et la dépression. Mais elle peut se soigner assez simplement. La SFAM vous propose un catalogue d’idées.
1. Limitez les notifications
C’est le conseil de base pour réduire sa nomophobie. Pour être moins attiré par votre smartphones, réduisez vos notifications. Cela évitera de voir apparaître sur l’écran une foule d’informations dispensables ou de messages nécessitant une réponse immédiate. À vous de calibrer, mais les notifications des réseaux sociaux sont les plus dangereuses. Car elles vous attirent sur des applications par définition chronophages.
Ne conserver que les notifications qui ont du sens pour vous, celles qui peuvent indiquer une urgence. Appel, SMS, messageries, rendez-vous. Ou supprimez-les toutes ! Votre batterie aussi vous remerciera !
2. Calibrez vos sonneries
C’est un corollaire du précédent conseil. Une fois débarrassé des notifications parasites, définissez quand votre téléphone doit vous déranger (que ce soit en sonnant ou en vibrant). L’occasion de faire un deuxième tour de ménage et d’expérimenter les effets bénéfiques du mode « silencieux ».
3. Supprimer les applications inutiles
Nettoyage et simplification, suite. Commencez par consulter l’historique de vos applications : celles que vous n’avez pas utilisées depuis longtemps sont probablement inutiles. Supprimez-les sans regret.
La seconde étape est plus délicate. Prenez vos applications une par une. Et demandez-vous si vous avez vraiment besoin de chacune d’elle. Aussi, la bonne question à se poser est « ces jeux en ligne, ces réseaux sociaux, que m’apportent-ils réellement ?« . Et pour celles pour lesquelles vous vous dites qu’elles servent à « passer le temps« , est-ce que réellement, leur utilisation équivaut à ne « rien faire » ou à « passer le temps« ? Rien n’est moins sûr puisque le cerveau, et l’attention particulièrement, sont sollicités. Alors que ne rien faire – mais vraiment rien – est une activité saine, tant pour la santé que pour le cerveau !
4. Achetez un réveil !
Aucun rapport, direz-vous ? Pourtant, avec un réveil, vous pourrez cesser de programmer une alarme sur votre
smartphone. Et le premier objet que vous toucherez le matin ne sera plus votre portable… Et ses notifications !
5. Vivez (un peu) sans votre smartphone
Pour mettre un terme définitif à sa nomophobie : astreignez-vous, enfin, à vous passer de votre téléphone. Rangez-le, cachez-le, sortez sans lui. Pour une durée donnée, pour un événement, ou comme un rituel. Une heure par jour. Puis deux. Puis une après-midi ou une soirée. Si vous allez chez des amis, laissez-le dans votre sac ou dans votre manteau.
Progressivement, vous vous rendrez compte que vous vivez bien mieux sans être connecté H24. Et vous observerez, surpris, le taux d’addiction de vos proches…
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