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Indice de réparabilité des appareils high-tech : pourquoi vous devriez vous y intéresser ?

indice reparabilite appareils high-tech - Celside Magazine

L’indice de réparabilité des appareils électriques est une des mesures phares de la loi anti-gaspillage de 2020. Son affichage est devenu obligatoire depuis le 1er janvier 2021 pour cinq catégories de biens, dont les smartphones, les télévisions et les ordinateurs portables. Il propose une note, sur 10, évaluant la facilité avec laquelle vous pouvez réparer un produit. Cet indice de réparabilité vous renseigne donc sur votre possibilité de prolonger la durée de vie de vos appareils high-tech. Idéal pour faire du bien à l’environnement et à votre porte-monnaie ! N’hésitez pas à y jeter un oeil attentif avant tout achat !

Tant pour des raisons économiques qu’écologiques, réparer un appareil électrique est, le plus souvent, préférable à son remplacement par un neuf. Mais, à l’heure du tout-jetable et de l’obsolescence programmée, les Français ont perdu l’habitude de réparer. Seuls 36% ont ce réflexe avec leurs appareils électroniques.

L’indice de réparabilité est déjà obligatoire pour les TV, les smartphones et les ordinateurs portables

Pour changer ces mauvaises habitudes, le gouvernement a promulgué, début 2020, une loi contre le gaspillage. Parmi ses mesures-clés figure l’indice de réparabilité des appareils électriques. Son principe est simple : il s’agit d’une petite étiquette, qui note de 1 à 10 la facilité avec laquelle l’appareil peut être réparé. L’objectif du gouvernement est de porter à 60% la part d’appareils électriques et électroniques réparés en France d’ici 5 ans.

Depuis le 1er janvier 2021, cet indice est obligatoire pour cinq catégories de produits : les téléviseurs, les smartphones, les ordinateurs portables, ainsi que les lave-linges et les tondeuses à gazon. « Des produits emblématiques de la vie quotidienne des foyers français, et qui ont un impact environnemental important », détaille Raphaël Guastavi, de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). A la manière de l’étiquette énergie, cet indice doit être aussi visible que le prix de l’appareil.

Cinq critères pour une note sur 10

Cinq critères permettent de calculer cet indice de réparabilité, chacun comptant pour 20% de la note. Dans le détail, on retrouve ainsi :

  • la qualité de la documentation fournie au consommateur ou au réparateur (notices, schémas, instructions, vues éclatées, etc.),
  • difficulté de démontabilité (nombre d’étapes de démontage, outils nécessaires à la réparation, fixations amovibles ou non),
  • disponibilité des pièces détachées,
  • prix des pièces détachées (si le coût de la réparation dépasse de 30% le prix d’achat, la note est de 0 sur ce critère),
  • un critère spécifique à chaque appareil : pour les smartphones, par exemple la possibilité de mettre à jour le système d’exploitation.

« La durabilité d’un produit a toujours été un critère de choix du consommateur, pour obtenir le meilleur rapport qualité-prix. Cet indice de réparabilité correspond donc à un mouvement de fond, sur lequel s’est greffée une prise de conscience écologique », pointe Régis Koenig, directeur de la politique des services du groupe Fnac-Darty, premier réparateur de France.

Cet indice de réparabilité doit vous aider à mieux choisir votre appareil pour le faire durer

La DGCCRF veillera au bon affichage et à la conformité des étiquettes. La loi laisse jusqu’à 2022 aux revendeurs et enseignes pour se mettre en conformité. Donc, si vous prévoyez d’acheter un appareil high-tech prochainement, intéressez-vous de près à cet indice de réparabilité ! Il vous permettra de mieux évaluer la durée de vie potentielle de ce produit.

Vous pourrez ainsi ajouter cette variable à vos critères de choix. En effet, même s’il est plus cher, un produit facile à réparer peut vous éviter de futurs achats. Le gain financier, à l’échelle de quelques années, peut être important. Vous réduirez également ainsi votre propre empreinte environnementale. Un choix 100% gagnant !

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