Retourner aux articles

Confinement : les conseils des psy’ pour bien gérer votre « temps numérique »

Le confinement impose une utilisation accrue des outils numériques. Rester en contact avec ses proches, avec sa hiérarchie, avec les professeurs de ses enfants… Sans oublier le divertissement ! Les sorties étant limitées, le risque est grand de basculer dans un « burn-out numérique ». Pour éviter cela, un groupe de psychologues vient de publier un petit guide ad hoc, afin de bien gérer votre « temps numérique ».

Le confinement provoque déjà une proximité de tous les instants avec les membres de son foyer. Elle peut être génératrice de stress. Mais si l’on y ajoute les sollicitations constantes venues de nos outils numériques, nos nerfs risquent d’être mis à rude épreuve. Entre un coup de téléphone, un SMS, un message WhatsApp ou Messenger, une demande de visioconférence de votre patron, les devoirs à envoyer aux professeurs des enfants, mais aussi les vidéos YouTube, les actualités en ligne ou le temps passé sur les réseaux sociaux, cette période présente un risque considérable de « burn-out numérique ».

« Les outils numériques se retrouvent très rapidement au centre de l’attention »

Pour éviter cela, un groupe de chercheurs et de psychologues grenoblois vient de publier un petit guide.  Téléchargeable gratuitement, il se nomme Halte à la sursollicitation numérique.  « Les outils numériques par lesquels transitent les informations urgentes se retrouvent très rapidement au centre de l’attention et accaparent une grande partie, voire toutes les ressources intellectuelles disponibles au détriment des capacités individuelles de stratégie et de planification de l’activité », détaillent les auteurs.

Les appels de vos supérieurs sont notamment vecteur de tensions, et doivent être traités avec beaucoup de précautions. « Les informations diffusées par la hiérarchie sont généralement associées à une charge émotionnelle (ou au moins attentionnelle) supérieure à la normale, même quand elles sont produites sans aucune mauvaise intention », expose le guide.

Les conséquences peuvent être désastreuses : « le cerveau va être dans l’incapacité physiologique de traiter toutes les informations. Cela va générer un épuisement, puis des maladies physiques. C’est un peu comme si le cerveau pouvait arrêter de fonctionner, et certaines personnes en état de burn out, peuvent ainsi  perdre l’usage d’un sens, comme la vision, sans pour autant devenir aveugle », précisent les auteurs.

Comment éviter le « burn-out numérique » ?

Pour éviter cela, trois recommandations majeures. Premièrement, supprimer les notifications, et le faire savoir autour de vous. Deuxièmement, demander à vos interlocuteurs de préciser si le message qu’ils vous envoient est urgent ou non, d’emblée. Troisièmement, et surtout : s’autoriser de larges places dans sollicitations numériques, même amicales.

« L’idéal dans la vie de tous les jours, ce sont des périodes de calme dans la nature. Toutefois, même en ce moment on peut fermer les yeux, se projeter mentalement dans des endroits où l’on se sent bien, une plage ou une forêt qu’on aime, on peut se souvenir les sensations visuelles auditives, des sensations de vent sur les joues et en quelques minutes, on s’évade, là où ça nous fait du bien », détaille Caroline Cuny, qui a coordonné le guide et met donc en valeur les vertus de la méditation en cette période.

04 75 73 01 26
Prix d'un appel national

Du lundi au vendredi de 9h à 19h